Chaque matin, en sortant de la station McGill pour se rendre au travail ou à l’université, des milliers d’usagers de la STM les croisent. Ils sont là, assis en haut de l’escalier, près des grilles de chauffage. Ils ne mendient pas nécessairement. Souvent ils dorment, ils parlent entre eux, réfléchissent simplement ou encore sourient aux passants qui, pour la plupart, détournent le regard sans broncher ou leur remettent quelques pièces de monnaie. Le Délit a tenté d’explorer le monde méconnu de l’itinérance, en se concentrant principalement sur la situation des itinérants qui se trouvent à la station McGill.