Du baume au cœur
Les feuilles sont à peine tombées que Montréal porte déjà son manteau blanc.
Les feuilles sont à peine tombées que Montréal porte déjà son manteau blanc.
L’entrée de la police anti-émeute sur le campus jeudi dernier est devenue le compendium émotionnel d’un simulacre de choc intellectuel, avec rythmes pink floydiens en fond.
Les progressistes avaient matière à se faire un sang d’encre suite au décès de Jack Layton.
Le Canada passe sous le bistouri cet automne, pour un lifting du faciès. Un lifting à rebours, en fait, puisque la Couronne britannique revient dans les bonnes grâces de l’imagerie canadienne.
Il y a du monde au portillon pour libérer le Québec de son joug trinitaire : corruption, chicane et cynisme. Tous y vont de leur manifeste pour une réforme institutionnelle qui saura purifier l’ordre politique et reconvertir la population.
Les temps sont durs pour ceux qui tiennent une chronique politique : il n’y a rien à se mettre sous la mine.
Le Délit va au-delà des apparences et explore le vilain petit canard du campus.
Le Délit infiltre une « masse critique », un raid de cyclistes hors normes qui veulent refaire le monde.
Quatre mois que le soleil se lève au tintamarre des gros engins, pelleteuses, bétonneuses, excavatrices. Quatre longs mois que les bandes réfléchissantes des cols bleus accueillent les premiers rayons de lumière.