Sarah Marsolais-Ricard - Le Délit Le seul journal francophone de l'Université McGill Tue, 30 Mar 2010 19:17:22 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 Bilan du français à McGill https://www.delitfrancais.com/2010/03/30/bilan-du-francais-a-mcgill/ https://www.delitfrancais.com/2010/03/30/bilan-du-francais-a-mcgill/#comments Tue, 30 Mar 2010 19:17:22 +0000 http://delitfrancais.com/?p=3136 L’heure est aux rétrospectives et la Commission des Affaires Francophones (CAF) se penche donc sur ses accomplissements, mais surtout sur le chemin qu’il reste à tracer.

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L’heure est aux rétrospectives et la Commission des Affaires Francophones (CAF) se penche donc sur ses accomplissements, mais surtout sur le chemin qu’il reste à tracer.

Bilinguisme à McGill

Cette année, la Francofête a connu un engouement sans précédent, mais peuton dire que le bilinguisme se porte mieux à McGill? Certes, autant par la participation de Justin Trudeau à notre table ronde que par le succès de notre traditionnel vin et fromage, ces dix jours de célébration et de réflexion sur le français ont permis d’effectuer un pas de plus vers la reconnaissance du bilinguisme à McGill. Toutefois, même si plusieurs choses ont changé dans les dernières années, la CAF aspire à plus au point de vue de l’intégration du français au sein de notre université. Par exemple, bien que la modification de la Loi 15, permettant aux étudiants de remettre tout travail écrit en français, ait été un acquis considérable, sa mention dans tous les plans de cours est une autre histoire. Ainsi, la clause à cet effet demeure absente de plusieurs plans de cours, un lacune que la CAF espère pouvoir combler au cours de la prochaine année.

Travail auprès de l’administration

Le Groupe d’étude de la principale sur la diversité, l’excellence et l’engagement communautaire a été une belle occasion pour la CAF d’entrer en contact avec l’administration. Ainsi, nous avons pu proposer des mesures concrètes au potentiel innovateur visant à renforcer la place du français au sein de McGill. Les membres du Groupe d’étude ont été d’ailleurs réceptifs aux aspirations de la CAF. En effet, ceux-ci considèrent nos suggestions comme pertinentes. Ils ont également tenté de répondre à certaines préoccupations économiques en proposant d’autres solutions. De ce fait, la relation de la CAF avec l’administration semble évoluer positivement. Quoi qu’il en soit, nous espérons que celle-ci saura aller au-delà, en tentant d’établir également une meilleure communication avec d’autres étudiants impliqués dans la vie universitaire francophone.

Statut linguistique de McGill

La CAF note une certaine déconnection de l’Université McGill d’avec sa population locale immédiate, le Québec. Voyant que le pourcentage d’étudiants francophones à McGill a diminué sans cesse au cours des dernières années, nous constatons un éloignement progressif entre la population francophone du Québec et l’Université McGill. Face à ce problème, il nous paraît essentiel que McGill redouble d’efforts quant à l’intégration du français et ce, autant au sein du curriculum –notamment par l’ajout de cours en français comme nous l’avons proposé lors du Groupe d’étude– que par le biais de la vie étudiante. Or, de tels efforts bénéficieraient non seulement aux francophones mais également aux anglophones et allophones qui désirent développer leur apprentissage de la langue française.

Une fois encore, nous vous invitons à nous faire part de vos questions et commentaires à caf@ssmu.mcgill.ca. Pour plus d’informations sur la CAF, vous pouvez également consulter notre page Facebook ou notre site internet: ssmu.ca/caf

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Une question de perception https://www.delitfrancais.com/2010/03/02/une-question-de-perception/ Tue, 02 Mar 2010 22:49:57 +0000 http://delitfrancais.com/?p=2736 Des solutions proposées par le groupe d’étude de la principale visent à attirer la communauté francophone à McGill.

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Demandez à un cégépien de Jonquière s’il pense à McGill en cette période de demandes d’amissions universitaires. Il sait probablement que notre université est gigantesque, que les pavillons sont ancestraux et que les initiations sont intenses.

Cela dit, il ne parle pas anglais.

Et peu importe ce qui est vrai et ce qu’il ne l’est pas dans ses propos, ce qui compte, c’est sa perception de McGill. Ainsi, la Commission des Affaires Francophones (CAF) s’est intéressée à l’aspect linguistique de cette perception en se penchant spécifiquement sur la présence du français à McGill.

Mercredi dernier, lors de la séance du groupe d’étude de la principale sur la diversité, l’excellence et l’engagement communautaire, Julien Adant et Hugues Doré Bergeron ont présenté la vision de la CAF quant au bilinguisme à McGill. En accord avec les objectifs du groupe d’étude, l’atteinte de l’excellence et du rayonnement communautaire de McGill, les représentants de la CAF ont soutenu que l’ouverture à la francophonie, autant par la plus grande présence du français que de francophones sur le campus, participerait à un important changement des perceptions, et ceci de manière durable et convaincante.

La CAF s’est donc inspirée des idées présentées dans son article «l’Université rêvée» [Numéro conjoint Le Délit-The Daily, 30 novembre 2009] en proposant au groupe d’étude les solutions suivantes: des cours de niveau 200 donnés en français, une plus grande capacité de compréhension du français par les professeurs, ainsi qu’une meilleure communication entre l’administration et les étudiants impliqués dans la vie universitaire francophone. Nous croyons que ces mesures donneront suite à une diminution des difficultés d’adaptation pour les étudiants francophones.

Ultimement, ces moyens permettront sans doute à McGill d’avoir accès à un plus grand bassin d’étudiants francophones de qualité provenant du Québec et d’ailleurs. Bien que le statut délicat de la question linguistique, les réflexions de la CAF ont été généralement bien reçues par les membres du groupe d’étude. Malgré les coûts que pourrait impliquer une offre importante de cours de base en français, le groupe d’étude semblait toutefois ouvert à l’idée de proposer un plus grand nombre de conférences en français et d’offrir la traduction française des cours actuellement enregistrés et offerts en ligne.

Selon nous, ces deux idées sont souhaitables dans la mesure où elles représentent une portion significative de l’apprentissage des étudiants.

Ainsi, la CAF se questionne sur les effets d’un possible ajout de conférences en français, étant donné qu’elles se cantonnent presque exclusivement à la faculté des Arts.

À la suite de la présentation de propositions telles que celles de la CAF, il faudra attendre l’hiver 2011 pour que le rapport final du groupe d’étude soit dévoilé. Toutefois, restez aux aguets des recommandations du groupe d’étude qui seront présentées au Sénat et au Conseil des gouverneurs en novembre prochain. Espérons que ces idées reflèteront un désir de renforcer la perception d’excellence de McGill, et ce particulièrement au sein de la communauté francophone.

N’hésitez pas à nous contacter à caf@ssmu.mcgill.ca pour nous faire part de vos questions ou commentaires.

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