Voir Montréal et mourir
Je suis née et ai grandi à Montréal. J’ai été une de ces enfants que les mères de banlieues croient plongées dans la drogue et le sexe, destinées aux carrières de danseuses sexy ou gérante chez Burger King.
Je suis née et ai grandi à Montréal. J’ai été une de ces enfants que les mères de banlieues croient plongées dans la drogue et le sexe, destinées aux carrières de danseuses sexy ou gérante chez Burger King.
Ceci n’est pas un article sur la foi catholique et ses institutions, comme certains pouraient le croire.
Montréalais, réjouissez ‑vous de votre sort ! Si vous n’arrivez pas à comprendre les petites annonces immobilières remplies d’abréviations farfelues, honte à vous.
En mai 2010, mon père m’a appelé. « T. est à Montréal, il rend visite à sa fille, il a pris ton adresse ». Je n’aurais jamais pensé rencontrer T. ici, je ne savais même pas qu’il avait une fille à Westmount.
Ce n’est pas de manière innocente que l’on s’attelle au fond de son lit à la lecture d’un récit sur la mort, particulièrement en ce début d’année, période de renouveau et d’enthousiasme, parfois démesuré, s’il en est.
Nouvelle chronique, nouvelle année. Même thème : l’avenir. Et quoi de mieux qu’un début de janvier pour spéculer sur les saisons à venir ?
Les fêtes ne sont pas uniquement pour vous et moi. Les rencontres en famille et entre amis sont de véritables bars ouverts pour les organismes aérogènes contenus dans vos divers mucus des voies respiratoires.
Le silence au temps des fêtes n’existe ainsi qu’à l’extérieur, et seulement lorsqu’il y a suffisamment de neige pour absorber le bruit des voitures sur la chaussée glissante.
Le temps des fêtes est toujours le bon moment pour sortir vos meilleures bouteilles d’eau.
Les feuilles sont à peine tombées que Montréal porte déjà son manteau blanc.
C’est par des temps pareils que les alcools forts sont inventés. Montréal glisse lentement dans un long hiver.
Dichotomisons. Pour ou contre la hausse des frais de scolarité ? Pour ou contre la souveraineté ?
RAPPEL ! La France, comme une grande partie des pays développés, a la tête sous l’eau.
Dur, dur, de devoir repartir de zéro ! Voilà longtemps que je ne m’étais plus trouvée seule en terrain inconnu.
Pour la deuxième année consécutive, une trentaine d’écrivains québécois prenaient d’assaut mercredi dernier la salle de rédaction du Devoir dans le cadre du Salon du livre, pour présenter leur vision de l’actualité.