À la prochaine
La principale Heather Monroe-Blum, lors de son entrevue semestrielle avec les journaux étudiants, n’avait qu’un seul vœu après les événements de l’année : « J’espère que nous sommes maintenant plus intelligents qu’en septembre ».
La principale Heather Monroe-Blum, lors de son entrevue semestrielle avec les journaux étudiants, n’avait qu’un seul vœu après les événements de l’année : « J’espère que nous sommes maintenant plus intelligents qu’en septembre ».
Ce que tout le monde répète au sujet de la manifestation du 22 c’est qu’avec une démonstration de force aussi tranquille, le gouvernement sera pointé du doigt s’il y a des développements violents dans les prochains jours.
Le phénomène créé il y a deux semaines par l’organisation étatsunienne Invisible Children a créé une véritable commotion à travers le monde.
Les chuchotements à la bibliothèque, les discussions entre amis, les conversations en famille ou même les échanges amoureux, tout, absolument tout, prend une tournure politique ces jours-ci.
C’est ce qui s’appelle de la pub 2.0.
Encore une fois, les événements de la semaine passée, où politiciens et journalistes se lancent des flèches à bout portant, sont autant de preuves que les hostilités demeurent ouvertes.
Quelle place accorde-t-on à l’éducation dans le contexte de discours rétrogrades comme ceux du gouvernement conservateur et de l’administration de l’Université ?
La semaine dernière, le Vice-principal (administration et finance) Michael Di Grappa envoyait un courriel de prévention à la communauté McGilloise.
Le 29 janvier, au Soudan, le gouvernement muselait un journal privé hebdomadaire.
La campagne contre la hausse des frais de scolarité s’enflamme de plus belle et n’est pas prête de s’éteindre.
Du 11 au 16 janvier, Le Délit était à Victoria pour la conférence annuelle de la Canadian University Press (CUP).
Boire de manière excessive, se goinfrer, se débaucher, faire la noce, l’orgie, la beuverie…
Le sujet de la concentration de l’information est venu brasser des affaires du côté de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la semaine passée.
À la manière de l’autruche dont la tête s’enfonce dans le sable pour ne rien entendre, je commencerai en me questionnant sur la chasse abusive des hippopotames roses de Mésopotamie depuis la révolution des pygmées de Nouvelle-Guinée.
Je ne suis pas contre une hausse des frais de scolarité. Je suis contre cette hausse, intempestive, trop élevée, mal expliquée.